Depuis un an, Solo-Mâtine mène un projet troublant sur l'intimité et l'identité : La femme que j'aurais pu être. Tout commence au marché aux puces. En chinant, elle rassemble douze portraits de femmes, dont l'expression la touche. Chaque mois, elle se transforme en l'une d'elles, uniquement grâce au maquillage et à la coiffure. Et se fait photographier par le photographe du coin. Elle imagine leur histoire, leur journal intime, va plus loin encore en leur donnant une vie virtuelle… L'identité n'est peut-être que projection, elle est en tout cas circonstancielle et variable. A cela s'ajoutent les clichés de la femme, qui eux montrent une persistance coriace. C'est cette exploration fascinante que Solo-Mâtine expose à la Comédie jusqu'au 12 mars 2010.